Biographie


Né à Liège en 1948, Alain Bodart possède un diplôme d’instituteur.
Heureusement pour les gosses, il se détournera du « mammouth », selon l’expression malheureuse de Claude Allègre.
En 1984, il crée son entreprise : Les Ateliers Bodart & Valter (ABV).
ABV rayonne rapidement à l’international et un Oscar à l’exportation la consacre. Cependant, en 1996, un AVC bouleverse la vie d’Alain et celle de ses septante collaborateurs. Hémiplégique, il écrit à une main et deux doigts.
Intuitif, au moment où la France, à l’initiative de Martine Aubry, passe aux 35 heures, il « invente « la semaine de 4 jours. C’était au siècle dernier.
Sans perte de salaire, il organisera le travail de ses collaborateurs en 4 jours de 9 heures, étalés 6 jours sur 7, grâce à un ingénieux système de rotation d’équipes.
Si sa vie n’a tenu qu’à un fil, malgré les lourdes séquelles qu’il traîne toujours, à soixante-dix ans, il entame sa troisième vie. À la suite de ses trois premiers ouvrages (épuisés), il suivra les ateliers d’écriture de « La plume qui gratte », mais pas de chance ! Hélas l’éditeur de « La chambrette du huitième étage » (son premier roman), dépose le bilan.
Cependant Frédéric Ovadia, un éditeur niçois, apprécie cet opus et le contacte.
Depuis, grâce aux Éditions Ovadia, ses romans rencontrent un certain succès, plus en France qu’en Belgique ; d’ailleurs : nul n’est prophète en son pays !
« La Comtesse aux fœtus » (2022)
« Quinte flush à Marrakech » (2023)
« Kairos » (2024)
« Gabrielle n’est pas un ange » (2025)