Gabrielle n'est pas un ange (2025)
Roman
La vie de Gabrielle relève d’une fiction, celle-ci remonte le temps. En attente de son jugement, Gabrielle croupit en prison.
Son avocat lui demande d’écrire le livre de sa vie afin de démontrer le piège de la manipulation d’un pervers narcissique : « Votre incarcération relève d’une vengeance justifiée et nous allons le prouver », assure son défenseur.
Par une alternance passé/ présent, le ton ironique de Gabrielle nous fait entrer dans l’intimité d’une femme en avance sur son temps.
Combative, elle a inscrit le libertinage au cœur de sa vie. Quand, dans le passé l’héroïne aborde les scènes de sexe, elle les envisage sous leur bon côté (plaisir et séduction), mais dans le présent, seul le mauvais côté apparaît (manipulation, maltraitance, violence physique et psychologique).
Avant la Seconde Guerre mondiale, non désirée, Gabrielle naît par accident, dans une famille catholique aisée. Par contre, destiné à la prêtrise, au premier jour de la guerre, son frère ainé, le préféré, perd une jambe.
Tombé amoureux de son infirmière, il renonce à ses vœux.
Gabrielle devient une bonne élève : à l’école et à celle de la vie. Sa belle-sœur, la soignante intrigante, amorale et égoïste l’initiera à 16 ans aux joies du sexe.
Vingt ans plus tard, alors qu’il a le double de son âge, l’homme qu’elle va ensuite aimer follement lui permettra de quitter sa profession d’enseignante pour devenir une journaliste engagée, ce qui pour la condition féminine des années 60 relevait de l’exploit.
Devenue à son tour le « Boss » d’un grand journal où elle tiendra tête aux hommes de la rédaction et du Conseil d’administration, au début des années 2000, elle démissionne.
A l’occasion d’une fête de quartier, on découvre une Gabrielle retraitée et soumise. Elle qui en avait vu bien d’autres fait une mauvaise rencontre.
Tombera-t-elle sous son emprise ?